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La Médiation

« La médiation s’entend de tout processus structuré, qu’elle qu’en soit la dénomination, par lequel deux ou plusieurs parties tentent de parvenir à un accord en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l’aide d’un tiers neutre, impartial, indépendant et soumis au principe de confidentialité, le médiateur, choisi par elles ou désigné, avec leur accord, par le juge saisi du litige. »

Médiation

La résolution amiable des différends

C’est tout d’abord un processus, c’est-à-dire une suite d’opérations, d’étapes que l’on effectue pour atteindre un résultat. Ce n’est pas une procédure qui est plus contraignante (délais, encadrement du déroulement par la loi, etc.).

Et un processus structuré. Le médiateur devra commencer par restaurer une communication sereine entre les parties avant même que les personnes n’envisagent une solution juridique et technique au conflit, et pour cela il devra faire tomber la pression en utilisant les techniques de reconnaissance, de factualisation, de verbalisation, de reformulation, d’écoute active…). Il devra faire réfléchir les parties pour leur permettre de prendre la meilleure des décisions possibles quant à la résolution de leur différend, les amener à réfléchir à leur posture et pas seulement à leurs intérêts.

En vue de la résolution amiable de leurs différends.

Par résolution il faut entendre que l’objectif d’une médiation est de mettre un terme définitif au différend dans toutes ses dimensions (émotionnelle, juridique, technique …). Et non pas seulement de trancher en laissant vivre de l’incompréhension, de la colère, un sentiment d’injustice.

« Amiable » est un mot qui nous vient du bas latin amicabilis « agréable, aimable » lui-même dérivé du latin classique amicus « ami ». Et quoi de mieux que de terminer un conflit de manière agréable, aimable ! La médiation procède effectivement d’une approche pacifiée et plus humaine du contentieux. Elle relève non plus de la balance et du glaive mais de la volonté des parties car elle est fondamentalement animée et guidée par le respect de leur volonté. Cela nous indique déjà que la solution devra être trouvée par les parties elles-mêmes, et sur le principe, rédigée par eux.

Le différend est un désaccord résultant d’une opposition d’opinions, d’intérêts entre des personnes. Dans la plupart des cas, l’élément émotionnel est important : Il est souvent question de heurts affectifs, de souffrances psychologiques, d’émotionnel avant même que d’intérêts. Il faut constater que l’habitude est forte de commencer à analyser une situation par son aspect juridique, technique … alors que c’est la dimension émotionnelle qui empêche les parties de résoudre à l’amiable leur différend en parasitant leur communication.

Le médiateur est un tiers neutre, impartial, indépendant et soumis au principe de confidentialité, qualités nécessaires à l’instauration de la confiance, condition indispensable d’une médiation réussie. En médiation, la neutralité caractérise le positionnement du médiateur par rapport à la solution adoptée par les parties. L’impartialité concerne la relation aux parties. L’indépendance est relative aux différentes formes d’autorité, qu’il s’agisse d’une autorité hiérarchique, culturelle, morale, cultuelle… .

Le médiateur favorise l’émergence d’une solution commune, alors que le conciliateur fait des propositions selon son cadre de référence ou celui qu’il considère être celui des parties en conflits, que le négociateur représente l’une des parties, que l’arbitre ou juge rend une décision qui impose une solution.

 

La médiation serait déconseillée, selon Marinka Schillings, dans deux cas :

  1. Lorsque l’une partie est de mauvaise foi, cherche uniquement à gagner du temps et des renseignements sur l’autre partie et n’a en réalité aucune intention de trouver une solution au litige dans le cadre de la médiation.
  2. Lorsque l’une des parties est psychiquement malade. Il arrive dans certains litiges, même inter-entreprises, qu’une partie développe une obsession maladive à l’encontre de l’autre partie, une sorte de tendance paranoïaque. Elle est alors incapable de comprendre le point de vue de l’autre partie, d’entendre un raisonnement autre que le sien. Dans un tel cas la médiation est vouée à l’échec.

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